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Forabandit est une création musicale célébrant la poésie libertaire d’Occitanie et d’Anatolie, portée par trois musiciens : Sam Karpienia, chanteur et joueur de mandole, s’inscrit, à partir d’une approche contemporaine, dans la tradition lyrique de la poésie courtoise des troubadours occitans. Sa voix, profonde et éraillée, d’une incomparable force évocatrice, trouve un écho puissant dans le chant d’Ulaş Özdemir, qui perpétue d’une voix douce et intimiste, la parole protestataire des aşıks anatoliens, figure du troubadour itinérant. Les rythmes persans des percussions de Bijan Chemirani viennent croiser avec finesse les voix de ces nouveaux poètes qui révèlent toute la poésie vivante et frondeuse d’Occitanie et d’Anatolie, dans un écrin résolument méditerranéen. Inspiré et lumineux.
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Né il y a cinq ans, sur la base d’un projet de rencontre entre le répertoire des troubadours occitans et celui des aşiks turcs, Forabandit est devenu cette magnifique petite bulle créative qui scintille d’évidence à l’écoute de « Port », deuxième album du trio, produit par Full Rhizome et qui paraît sur le label Buda Musique. L’esthétique Forabandit se confirme, singulière et identifiable. Les trois musiciens – Sam Karpienia (chant occitan, mandole), Ulaş Özdemir (chant turc, saz) et Bijan Chemirani (percussions) – règnent désormais sur un espace d’explorations libres et spontanées, un univers méditerranéen créolisé d’où surgit volontiers l’inattendu. Une subtile couleur mélodique, une structure subitement brisée, un arrangement rythmique ou vocal teinté de psyché-rock… les inventions abondent. Devenu auteur de ses propres textes, Forabandit versifie l’amour et l’exil pour faire rimer les ports d’Istanbul et de Marseille, à travers dix pièces où se mêlent la part de vécu et d’imaginaire colportée par chacun. Et pour dire comme dans cet univers poétique rien n’est jamais totalement acquis ou totalement désespéré, la musique et les mots de Forabandit adoptent cette forme d’optimisme raisonnable qui fait toute la majesté et la fragilité d’un soleil d’automne. Art de la demi-teinte, de la nuance, que Forabandit explore jusqu’en studio, en jouant avec le granuleux de l’acoustique et le brillant des machines de traitement. Tels ces ports auxquels il rend hommage, ce deuxième album est une escale, une étape dans la continuité.
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FORABANDIT est né à Marseille avec pour ambition de célébrer la poésie libertaire du monde d’Oc et d’Anatolie avec trois musiciens qui portent en eux cette force libertaire.
Le troubadour comme l’aşık ont en commun une histoire qui les a conduits à parcourir sans cesse leur pays, leur poésie perdant peu à peu de son contenu religieux pour devenir une chronique descriptive, critique et engagée, sur la vie quotidienne de leur peuple.
Le terme Forabandit, qui signifie « exclu » en occitan, intègre toutes les idées subversives ou hérétiques, qu’elles soient de nature religieuse ou laïque. Le mot « bandit » qui y figure révèle aussi la direction musicale du groupe : Forabandit cherche à exprimer son point de vue sur la poésie et la musique avec l’attitude d’un brigand.
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Entre dos Aguas est né en 2004, fruit de la rencontre entre Olivier Vayre et Eric De Chalup. La formation proposait au départ un flamenco plus traditionnel teinté de manouche ou de jazz. David Dutech a rejoint le groupe en 2007 et Sérena De Sousa en 2011. Progressivement, les couleurs du monde sont venues nourrir leur musique ; du beatbox Occidental, aux raggas indiens, du chant mongol au Métal Américain, toutes les couleurs dansent, chansons et instrumentaux se mélangent et changent le cours du temps. Par delà les frontières, quelques notes d’espoir sur champs de confusion. Des mots sur les maux, des poèmes ou des chants partisans subliment désormais leur propos ; en langue Occitane, Espagnole, Catalane ou Française. Dans leur dernier spectacle « Retirada » inspiré de l’exil republicain Espagnol, ils réarrangent des textes révolutionnaires (Victor Jara, Lluis Llach…) et mélangent des compositions originales comme « Cau Pas Cara’s » (Il ne faut pas se taire), « Donem, Salvem » (Donnons, sauvons) ou « Je tombe »… Entre dos Aguas coule la scène.
Une version avec Vidéo projection sur écran géant transporte littéralement le public dans autant de thèmes abordés : l’amour, la mort, le beau, la pollution, le partage, la dictature, le respect ou la destruction de notre nature, l’humanité sauvage et métissée.
Parce que rien n’est figé, que tout est à réinventer, Entre dos Aguas vous propose aujourd’hui un spectacle unique, un souffle onirique en partage, à savourer l’esprit gourmand et le cœur vaillant.
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« Fira de Teatre Infantil i Juvenil de les Illes Balears », lo festenal de las arts vivas per la joinesa
Ines Clément
La Fira de teatre infantil i juvenil de les Illes Baleares (FIET) est le grand rendez-vous théâtral de cet archipel catalanophone.

Depuis 2003, en octobre, le village de Vilafranca de Bonany (Majorque), ses rues et ses maisons se muent en une immense scène consacrée aux arts vivants pour la jeunesse.

Sa Xerxa, son organisateur, a aussi conçu la FIET comme un forum et marché de la création, réunissant public familial, acteurs culturels associatifs, artistes, programmateurs et bibliothécaires. Autour des spectacles, le festival ménage ainsi de nombreux espaces d’échange et de réflexion.

Cette édition 2015 placée sous le signe du Forum eurorégional  « Patrimoine et création » (projet porté par le CIRDÒC, Org&Com, Sa Xerxa et la Fira de Manresa) se déroule du 8 au 12 octobre. Parmi la quarantaine de compagnies programmées, le Théâtre des origines, invité occitan, présente sa création de rue Sauta Luna.
 
Informations et programme complet sur le site de la FIET : fiet.cat

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Lou Seriol est né en 1992. Après de multiples coopérations artistiques (avec les Basques de Sustraia, Massilia Sound System, Luigi Pastorelli voix et fondateur du groupe niçois Nux Vomica, Lou Dalfin L’Escabot, Moussu T e Lei Jovents, La Talvera, Fabulous Trobadors, Sam Karpienia, Silveiro Pessoa), et des milliers de kilomètres parcourus, après des enregistrements remarquables tel que "Ambe-vos" enregistré au célèbre "Hiroshima mon amour" de Turin, Lou Seriol atteint une véritable maturité artistique que révèle Maquina Infernala : une sorte de lecture de la société et du système global où immigration, vide des médias, manipulations et problèmes sociaux sont les règles autour desquelles se construit le jeu compliqué de nos vie.
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