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FORABANDIT est né à Marseille avec pour ambition de célébrer la poésie libertaire du monde d’Oc et d’Anatolie avec trois musiciens qui portent en eux cette force libertaire.
Le troubadour comme l’aşık ont en commun une histoire qui les a conduits à parcourir sans cesse leur pays, leur poésie perdant peu à peu de son contenu religieux pour devenir une chronique descriptive, critique et engagée, sur la vie quotidienne de leur peuple.
Le terme Forabandit, qui signifie « exclu » en occitan, intègre toutes les idées subversives ou hérétiques, qu’elles soient de nature religieuse ou laïque. Le mot « bandit » qui y figure révèle aussi la direction musicale du groupe : Forabandit cherche à exprimer son point de vue sur la poésie et la musique avec l’attitude d’un brigand.
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Entre dos Aguas est né en 2004, fruit de la rencontre entre Olivier Vayre et Eric De Chalup. La formation proposait au départ un flamenco plus traditionnel teinté de manouche ou de jazz. David Dutech a rejoint le groupe en 2007 et Sérena De Sousa en 2011. Progressivement, les couleurs du monde sont venues nourrir leur musique ; du beatbox Occidental, aux raggas indiens, du chant mongol au Métal Américain, toutes les couleurs dansent, chansons et instrumentaux se mélangent et changent le cours du temps. Par delà les frontières, quelques notes d’espoir sur champs de confusion. Des mots sur les maux, des poèmes ou des chants partisans subliment désormais leur propos ; en langue Occitane, Espagnole, Catalane ou Française. Dans leur dernier spectacle « Retirada » inspiré de l’exil republicain Espagnol, ils réarrangent des textes révolutionnaires (Victor Jara, Lluis Llach…) et mélangent des compositions originales comme « Cau Pas Cara’s » (Il ne faut pas se taire), « Donem, Salvem » (Donnons, sauvons) ou « Je tombe »… Entre dos Aguas coule la scène.
Une version avec Vidéo projection sur écran géant transporte littéralement le public dans autant de thèmes abordés : l’amour, la mort, le beau, la pollution, le partage, la dictature, le respect ou la destruction de notre nature, l’humanité sauvage et métissée.
Parce que rien n’est figé, que tout est à réinventer, Entre dos Aguas vous propose aujourd’hui un spectacle unique, un souffle onirique en partage, à savourer l’esprit gourmand et le cœur vaillant.
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« Fira de Teatre Infantil i Juvenil de les Illes Balears », lo festenal de las arts vivas per la joinesa
Ines Clément
La Fira de teatre infantil i juvenil de les Illes Baleares (FIET) est le grand rendez-vous théâtral de cet archipel catalanophone.

Depuis 2003, en octobre, le village de Vilafranca de Bonany (Majorque), ses rues et ses maisons se muent en une immense scène consacrée aux arts vivants pour la jeunesse.

Sa Xerxa, son organisateur, a aussi conçu la FIET comme un forum et marché de la création, réunissant public familial, acteurs culturels associatifs, artistes, programmateurs et bibliothécaires. Autour des spectacles, le festival ménage ainsi de nombreux espaces d’échange et de réflexion.

Cette édition 2015 placée sous le signe du Forum eurorégional  « Patrimoine et création » (projet porté par le CIRDÒC, Org&Com, Sa Xerxa et la Fira de Manresa) se déroule du 8 au 12 octobre. Parmi la quarantaine de compagnies programmées, le Théâtre des origines, invité occitan, présente sa création de rue Sauta Luna.
 
Informations et programme complet sur le site de la FIET : fiet.cat

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Lou Seriol est né en 1992. Après de multiples coopérations artistiques (avec les Basques de Sustraia, Massilia Sound System, Luigi Pastorelli voix et fondateur du groupe niçois Nux Vomica, Lou Dalfin L’Escabot, Moussu T e Lei Jovents, La Talvera, Fabulous Trobadors, Sam Karpienia, Silveiro Pessoa), et des milliers de kilomètres parcourus, après des enregistrements remarquables tel que "Ambe-vos" enregistré au célèbre "Hiroshima mon amour" de Turin, Lou Seriol atteint une véritable maturité artistique que révèle Maquina Infernala : une sorte de lecture de la société et du système global où immigration, vide des médias, manipulations et problèmes sociaux sont les règles autour desquelles se construit le jeu compliqué de nos vie.
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Trobadors viatjaires
Trois troubadours limousins d’entre les grands et que lie le voyage à une époque que l’on pense casanière et qui ne l’était pas.

Bernard de Ventadour s’en alla en Normandie à la cour d’Aliénor puis à Toulouse à la cour de Raimon, Giraud de Bornelh était un habitué de la cour d’Aragon et fut de la 3ème croisade en Palestine, dont était aussi Gaucelm Faidit et qui fit également la suivante dont on pense il ne revint pas, après être allé, comme Peire Vidal le Toulousain, jusqu’en Hongrie.

Jan dau Melhau et Olivier Peirat en font évocation en insufflant à leur chant la liberté de la musique traditionnelle dont ils sont nourris tout autant que de la musique liturgique de leur pays où était notamment la fameuse abbaye Saint–Martial, ainsi qu’il était naturel aux siècles romans.
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La première version de Lo diable es jos la pòrta date de la fin des années soixante-dix et si cette œuvre alors ne fut pas donnée à entendre en public, elle fit l’objet d’une gravure sur disque, Jan dau Melhau l’interprétant seul à la voix et à la vielle-à-roue.

L’auteur avait de longtemps l’idée de développer, d’enrichir cette suite musicale. C’est désormais chose faite.

Le spectacle se présente comme un ensemble ininterrompu de quatorze séquences vocales (il y en avait six précédemment) tenu par le son continu de l’harmonium indien qui est aussi instrument mélodique et harmonique, le tout étant ici et là agrémenté d’un jeu de percussion.

Lo diable es jos la pòrta – planhespingadis per un país voide (Le diable est sous la porte – plainte à danser pour un pays vide) rappelle au jour toute une mythologie qui dès lors entre en résonance avec des peurs et des désirs enfouis plus ou moins loin dans nos consciences sur fond de grand saccage, désert et désertion.

La tonalité en est certes plutôt sombre mais la grande variété mélodique, polyphonique et rythmique permet aux optimistes impénitents d’y puiser quelque espoir.

Avant le spectacle pré-spectacle en quelque sorte – tauvera, les deux voix disent en français ce dont a besoin pour suivre qui ne comprend pas l’occitan du Limousin.
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