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Lettre de Frédéric Mistral à Auguste Fourès du 10 mars 1882
Mistral, Frédéric (1860-1914)

Qual es Augusta Forès ?

Poèta lengadocian originari de Castelnòu d’Arri, jornalista, istorian albigeïsta, federalista. La primièra part de son òbra es escricha en francés puèi, vèrs 1875, encoratjat per Mistral e Aquiles Mir, comença de publicar en occitan. Mistral lo complimenta alara fòrça sus sa poesia. Es, amb Louis-Xavier de Ricard, un dels “felibres roges”, republican e anticlerical. Fondan en 1876 l’almanac La Lauseta, que ne pareisseràn pas que quatre numèros entre 1877 e 1885. En 1881, es proclamat majoral del Felibritge (Mantenença de Lengadòc) e gausís de l’apuèg de Frederic Mistral..

Descripcion de la letra

Dins la letra del 10 de mars de 1882, Mistral pressa Forès de l’aparentar pas publicament als Republicans. Aqueste passatge mòstra l’ambiguïtat que tòca l’orientacion politica de Mistral : après una joinessa republicana decebuda, sembla de quitar tot engatjament politic vertadièr e se sarra de la tendéncia ideologica del Felibritge impausada per un Romanilha blanc. Son solet engatjament va a la “Causa provençala”.

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Lettre de Frédéric Mistral à Auguste Fourès du 6 décembre 1875
Mistral, Frédéric (1860-1914)

Qual es Augusta Forès ?

Poèta lengadocian originari de Castelnòu d’Arri, jornalista, istorian albigeïsta, federalista. La primièra part de son òbra es escricha en francés puèi, vèrs 1875, encoratjat per Mistral e Aquiles Mir, comença de publicar en occitan. Mistral lo complimenta alara fòrça sus sa poesia. Es, amb Louis-Xavier de Ricard, un dels “felibres roges”, republican e anticlerical. Fondan en 1876 l’almanac La Lauseta, que ne pareisseràn pas que quatre numèros entre 1877 e 1885. En 1881, es proclamat majoral del Felibritge (Mantenença de Lengadòc) e gausís de l’apuèg de Frederic Mistral..

Descripcion de la letra

Dins la letra del 6 de decembre de 1875, Mistral felicita Forès per sas òbras e sa dintrada dins lo Felibritge. Pasmens, l’encoratja a adoptar una grafia e un estil mai occitans, valent a dire mens pròches del francés. Li aconselha doncas de s’inspirar dels trobadors per sa grafia e de posar mai l’inspiracion dins son país per l’estil. Dins la mission que Mistral s’es donada per la lenga occitana a travèrs lo Felibritge, vòl demorar totjorn lo mai pròche de çò que se fa en matèria de creacion occitana, dintrar en contacte amb totas las personas en mesura de portar lor pèira a l’edifici e las guidar dins aquel sens.

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Mirèio = Mireille : édition avec notes / de Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Mirèio a été publié à de nombreuses reprises à partir de 1860 par l'éditeur Charpentier, devenu Charpentier et Fasquelle. 
Cette édition de 1861 qui porte également la mention d'édition "Avignoun, enco de Roumaniho Libraire", est complétée par des notes à la fin de chaque chant. Dans les dernières pages on trouve également les partitions de Magali, mélodie provençale populaire transcrite par Fr. Seguin.

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Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
CIRDÒC-Mediatèca occitana
1/Histoire de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet


Jacques Doucet (1853-1929), couturier fortuné, collectionneur et mécène, est à l'origine de la Bibliothèque littéraire qui porte aujourd'hui son nom, un établissement atypique, marqué par la volonté de son auteur d'en faire un reflet des formes et sujets de la littérature contemporaine depuis le XIXe siècle.

Léguée à l'Université de Parie au décès de son fondateur, la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet demeure sise Place du Panthéon, à quelques pas du monument qui comme elle, conserve la mémoire de grands hommes.

Aidé d'André Suarès puis d'André Breton, Jacques Doucet a dédié la dernière partie de sa vie à faire œuvre en faveur de la littérature, acquérant et conservant autour de lui tant des éditions inédites précieuses, que des manuscrits, livres d'artistes ou les nombreuses correspondances qui le lient au plus grands noms de la littérature de son temps.

L'entreprise littéraire initiée par Jacques Doucet de son vivant, se poursuivit après sa mort, portée par des conservateurs animés de la même passion des Belles-Lettres, et enrichie par la donation et l'acquisition de documents prestigieux dans la lignée des objectifs émis par le fondateur. Des documents fréquemment présentés au public par la Bibliothèque, ou prêtés pour enrichir des expositions extérieures.


2/ Les collections de la Bibliothèque Jacques Doucet

Au gré des acquisitions et des donations, les collections initiales de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet se sont vues compléter d'un fonds général et de fonds spécifiques. Ce sont aujourd'hui plus de 30 000 livres précieux, des revues littéraires et poétiques (900 environ), 120 000 manuscrits (textes et correspondance) mais également des fonds iconographiques ainsi que mobiliers et œuvres d'art.

Les documents occitans dans les collections de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet

Jacques Doucet, homme dont l'existence se déroula à la charnière entre deux siècles : deuxième moitié du XIXe siècle et premier XXe siècle, eut pour ambition par sa bibliothèque, de rendre compte de la modernité et de la richesse de la littérature française contemporaine de son temps.

À ce titre, les grands noms de plume figurent dans les collections, tant Mallarmé que Desnos, Flaubert ou Tzara. Principalement de langue française, ces documents, de supports et natures très variés (manuscrits comme correspondances, éditions originales ou livres d'artistes) présentent également quelques pièces relatives à la littérature ou aux auteurs occitans. Frédéric Mistral, grand poète provençal (1830-1914) figure ainsi, à travers ses échanges avec Mallarmé, Péladan, Guérin... correspondances présentes dans les fonds spécifiques de ces auteurs, ainsi que dans le fonds général.


3/ Le patrimoine occitan numérisé

[Lettres de Frédéric Mistral à Joséphin Pélandan : 8 mars 1888 et 13 février 1897 ] : ICI

Lettre de Frédéric Mistral à Stéphane Mallarmé : ICI
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Le Félibrige
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Histoire du Félibrige

Le 21 mai 1854, sept poètes provençaux, Frédéric Mistral (1830-1914), Joseph Roumanille (1818-1891), Théodore Aubanel (1829-1886), Paul Giéra (1816-1861), Alphonse Tavan (1833-1905), Anselme Mathieu (1828-1895), et Jean Brunet (1822-1894), réunis au château de Font-Ségugne (Vaucluse), fondent le Félibrige, mouvement de sauvegarde, d'illustration et de promotion de la langue et de la culture des pays d'oc.

L'association s'organise autour d'un consistoire national composé de cinquante félibres majoraux, de six maintenances (mantenènços) régionales et d'écoles félibréennes locales. Le Félibrige est dirigé à l'échelon national par un félibre majoral, élu au siège de Capoulié (Président), d'un secrétaire (baile), d'un trésorier (clavaire) et des assesseurs (assessour).

Le Félibrige perpétue aujourd’hui encore les objectifs des "Primadiés" ouvrant son action à la reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle, en France et à l'international. Il se réunit chaque année à l'occasion de la Santo-Estello (Sainte-Estelle) dans une ville différente, et tous les sept ans pour lo Grand Jo Flourau setenàri. Àcette occasion sont désignés le Maître en Gai-Savoir (Mèstre en Gai-Sabé), lauréat des joutes littéraires organisées durant cette réunion et la reine du Félibrige,représentante honorifique de l'association.

Les collections et parutions du Félibrige

Dès sa naissance, le Félibrige porte la renaissance des pays d'oc, et mène en ce sens divers chantiers autour de la langue et de la culture occitanes. En 1855 paraît le premier numéro de l'Armana prouvençau, réalisation officielle et collective du mouvement, depuis annuellement édité. En 1878 paraît le premier des deux volumes du [Lou] Tresor Dóu Felibrige (1878-1886), ouvrage somme des connaissances linguistiques de l'ensemble des parlers occitans.

Le Félibrige poursuit depuis son œuvre d'édition (ouvrages et périodiques), socle de son action, par la publication d'ouvrages et de périodiques, ainsi que sur l'organisation d'assises, colloques, débats et manifestations diverses. Le Félibrige se réunit par ailleurs tous les ans, dans une ville différente, sous le patronage de sainte Estelle (fêtée le 21 mai) : Santo-Estello.

Félibrige
Parc Jourdan - 8 bis Avenue Jules Ferry
13100 AIX en Provence
Tél : 04 42 27 16 48
Site internet : www.felibrige.org

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Musée Frédéric-Mistral
CIRDÒC-Mediatèca occitana
1/ Les origines du Musée Frédéric-Mistral


Installé au 11 avenue de Lamartine à Maillane, dernière demeure du grand poète Provençal, le Musée Frédéric-Mistral offre au visiteur une vision de la vie et de l'oeuvre de l'auteur de Mirèio.

Frédéric Mistral s'intalle en 1876 dans cette demeure bourgeoise du XIXe siècle, construite par ses soins face à la Maison du Lézard, propriété dans laquelle il vécut avec sa mère de 1855 à 1876.
Là, aux côtés de sa jeune épouse, Marie Louise Aimée Rivière, Frédéric Mistral reçoit proches et personnalités de son temps, et compose la seconde partie de son œuvre.

Le poète lègue la demeure et ses collections mobilières par son testament du 7 septembre 1707. La commune de Maillane entre en possession de ses biens, ainsi que de ceux de Mme Mistral, au décès de celle-ci le 6 février 1943.

La demeure, meublée et décorée par Frédéric Mistral, lieu de conservation de sa correspondances et des quelques 1200 ouvrages et souvenirs accumulés par le prix Nobel de littérature de 1904, devient alors Museon Frederi Mistral, le musée Frédéric Mistral.

Pour en savoir plus sur l'histoire de la Maison de Maillane : ICI.

2/ Les collections du Musée Frédéric-Mistral

Outre l'importante correpondance du Poète (60000 pièces) qui retrace les relations et échanges de Mistral avec les grands noms littéraires, artistiques et politiques de son temps, le Museon offre au visiteur une immersion dans le décor qui abrita la rédaction de la seconde partie de son œuvre.
Portraits, sculptures, photographies constituent les riches collections de cette demeure classée aux Monuments Historiques depuis l'arrêté du 31 juillet 1930.

Les collections sont réparties en différents ensembles :

- Fonds manuscrits non administratifs postérieurs à 1790 : fonds dans lequel figure l'abondante correspondance de Mistral ainsi que des manuscrits autographes originaux, de la documentation personnelle...

- Fonds imprimés XIXe-XXIe siècles : il s'agit là de la bibliothèque personnelle des époux Mistral.

- Fonds de périodiques anciens

- Fonds iconographique

- Fonds musicaux

- Gravures, estampes et dessins

- Objets et œuvres d'art



3/ Instruments de recherche

Guide des ressources documentaires en Provence-Alpes-Côte d'Azur. ICI.
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Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale
CIRDÒC-Mediatèca occitana
1/ Les origines de la Bibliothèque de Marseille


La BMVR, Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale, a pour but de favoriser l’accès du public le plus large à l’écrit, à l’image, au son et aux technologies de l’information et de la communication.

Historiquement, la bibliothèque de Marseille est l'une de ces bibliothèques publiques nées des confiscations révolutionnaires. À sa fondation en 1799, elle s'installe dans l'ancien couvent des Bernardines. Outres les ouvrages confisqués, ses premières collections sont complétées à partir de 1792 par les bibliothèques des émigrés et la bibliothèque de l'Académie de Marseille.

Les collections n'ont dès lors de cesse de s'enrichir, connaissant au XIXe siècle un accroissement spectaculaire. C'est à cette même époque que débute une vaste opération d'inventaire des fonds et qu'est parallèlement créé le fonds Provence, aujourd’hui noyau du département de la Documentation régionale. Outre les fonds patrimoniaux conservés par les Fonds rares et précieux, la Documentation Régionale conserve conformément à la loi tous les documents de contenu régional, quelque soit leur domaine thématique, reçus au titre du dépôt légal imprimeur, ainsi que les document acquis, qu'ils soient d'étude ou grand public, afin de constituer une véritable mémoire locale.
La BMVR se compose aujourd'hui de 8 bibliothèques municipales, d'un service pour les collectivités, et de 9 bibliothèques associées. Au sein de ce réseau, l'Alcazar est un des Pôles associés de la BNF, et dépositaire du dépôt légal imprimeur en région PACA. Ce dernier est une précieuse source de constitution de nos collections. Elle participe à un réseau de conservation partagée, axé sur les périodiques (régionaux et non régionaux) et les fonds jeunesse, coordonné par l'Agence Régionale du Livre).


2/ Les collections occitanes des Bibliothèques de Marseille

Si la plupart des bibliothèques marseillaises proposent à leurs lecteurs des ouvrages et périodiques courant relatifs à la langues et à la culture occitanes, c'est auprès de l'Alcazar que sont déposés les principaux fonds patrimoniaux.

La Bibliothèque de l'Alcazar dispose de fonds en langue d'oc et sur les langues régionales, d'un point de vue linguistique et littéraire. Ils concernent essentiellement le département Patrimoine et dans une moindre mesure, les départements Jeunesse et Musique.

Le département Patrimoine de l'Alcazar regroupe deux services :

Le Fonds ancien

Il s'agit de documents datant d'avant le 20e siècle, fonds contemporains tels que les Fonds littéraires méditerranées, divers fonds iconographiques, etc. Ces fonds sont conservés en réserve, consultables sur place, sur microformes et supports numérises.
Parmi ces fonds, il existe des monographies et des périodiques en langue provençale et occitane. Les périodiques ont été catalogués informatiquement, contrairement aux monographies qui seront progressivement traitées.


Le Fonds Provence

Il offre deux types de fonds, à partir du 20e siècle :
- un fonds conservé en magasin, consultable sur place, par tout type de public (grand public et chercheurs).
- un fonds en libre-accès, composé d'usuels à consulter sur place, et de documents empruntables.

La plus grande partie des documents conservés en magasin recouvre les domaines suivants : histoire locale, histoire des communautés et de l'immigration, géographie et guides ; langues, littérature et arts ; folklore, cultures locales, communautaires et interculturelles ; sociologie et politique. Les secteurs scientifiques et économiques sont peu représentés, à l'image de l'offre de l'édition régionale, peu représentative dans ces domaines.

Figure dans ce fonds, des ouvrages rares, dont le premier livre imprimé à Marseille en 1595, Obros et rimos prouvenssalos, écrit en provençal par Bellaud de la Bellaudière. ( à découvrir en ligne sur Occitanica : aquí, l'édition de 1884 par Burnand, de Mireille de Mistra.

Les départements Jeunesse et Musique

1. Le département Jeunesse présente quelques dizaines de documents en langue provençale, occitane et corse (dictionnaires, albums, contes).
2. Le département musique propose des musiques traditionnelles au sein des regroupements suivants : Corse, Languedoc, Provence. Par contre, des groupes utilisant le provençal, tels que Massilia Sound System, ne sont pas classés en musique traditionnelle, et donc non repérables par les nons initiés. La mention de langue n'apparaît pas à ce jour dans les notices informatiques.


3/ Patrimoine occitan numérisé

La revue l'Aiòli, fondée en janvier 1891 par Frédéric Mistral, a fait l'objet d'une importante campagne de numérisation.

4/ Instruments de recherche

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, tome XV, par Albanès (1-1656). Supplément, tome XLII par H. Barré (1657-1671).


Catalogue en ligne des Bibliothèques de Marseille.
CCFr Manuscrits

CCFr Manuscrits PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle

Enluminures

Sudoc PS

CDrap : Répertoire d'articles de périodiques dépouillés par des bibliothèques
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Académie de Marseille
CIRDÒC - Mediatèca occitana
1 / Les origines de l'Académie de Marseille

L' Académie de Marseille fut fondée par lettres patentes en août 1726. Fille adoptive de l'Académie française, elle eut le maréchal de Villars, Gouverneur de Provence, comme premier Protecteur. Composée de vingt membres, elle en accueillit trente lors de sa transformation en Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts en 1766. Espace de culture littéraire et de rayonnement scientifique, la Compagnie obtint de Louis XVI, la direction de l'observatoire de la Marine.

Supprimée à la Révolution (le 21 août 1793), elle reprend vie dès 1799, tout d'abord Lycée des Sciences et des Arts, puis en 1802 : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Depuis cette date, quarante membres sont répartis en trois classes (Sciences 18, Lettres 12, Beaux-Arts 10). Elle élit aussi dix académiciens libres (non résidants), vingt associés (membres de l'Institut de France), quarante correspondants et des membres à titre étranger.

Pluridisciplinaire, l'Académie participe depuis treize ans à la Conférence nationale des Académies, association qui rassemble, sous l'égide de l'Institut de France, vingt-huit académies de province, la plupart antérieures à la Révolution. Elle est membre de la jeune Académie de la Méditerranée qui a tenu à Marseille en juillet 2000 sa séance de rentrée solennelle. Au cours de l'année de grandes conférences publiques sont organisées.

La Compagnie n'a jamais cessé de publier : Recueils, Mémoires et Documents, plus récemment Dictionnaire des Marseillais et du Parler marseillais et de distribuer des prix annuels.
Ainsi, l'Académie s'efforce-t-elle, depuis 1726, de transmettre un message de culture scientifique, littéraire et artistique. Elle reste profondément attachée à sa mission : défendre la langue française et promouvoir le rayonnement de l'image de Marseille et de la Provence.

À ce titre, l'Académie de Marseille conserve une précieuse bibliothèque, riche de nombreux ouvrages anciens, pour partie datant du XVIIIe siècle, ainsi que des archives.



2/ La Bibliothèque de l'Académie de Marseille

Débutée dès 1726, cette bibliothèque recèle de nombreux livres rares et précieux, des brochures inédites et des ouvrages retraçant l'histoire de la pensée et des sciences. Parmi les ouvrages conservés dans la bibliothèque de l'Académie de Marseille, figurent les Mémoires, revues et brochures éditées par cette société savante depuis sa fondation. Notons par ailleurs l'existence d'un important fonds ancien, constitué de près de 10'000 documents, datant pour certains du XVIIIe siècle.

Les Sciences, arts et belles-lettres, sujets d'intervention et de réflexion de l'Académie, côtoient dans la bibliothèque, les ouvrages relatifs à l'histoire de la Provence. Récits de voyages, poésies, livres de médecine, atlas...

Les collections occitanes de l'Académie de Marseille :

Mémoire de Marseille et de la Provence, ayant compté dans ses rangs des membres prestigieux dont le poète occitan Frédéric Mistral (1830-1914), la Bibliothèque conserve également de précieuses archives, pour partie relative à l'histoire et à la langue occitanes.


3/ Patrimoine occitan numérisé

Fonds de correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservé par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille, sur Occitanica.

Les Mémoires publiés par l'Académie sont quant à eux présents sur Gallica.



4/ Instruments de recherche

La bibliothèque et les archives de l'Académie de Marseille ont fait l'objet de l'établissement de près de 4500 notices, enregistrées dans la base de données e-corpus à découvrir ICI.
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Mireille : Documents sonores
Si dès sa création en 1864 l'opéra Mireille de Gounod n'eût pas le succès escompté, il fit pourtant, dès l'invention des premiers supports d'enregistrement (1877 pour les cylindres phonograpiques et 1887 pour le disque), l'objet de plusieurs enregistrements et édition de disques.

Illustrant le glissement du grand opéra lyrique voulu par Gounod à l'opéra-comique tel qu'il fut considéré par la presse à sa création, les divers enregistrements phonographiques ne laissent à entendre que les grands airs, occasions pour leurs différents interprètes de faire démonstration de leur virtuosité.
Voici une sélection d'enregistrements "primitifs" de grands airs de cet opéra, classés en suivant le déroulement de l'action.
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Mirèio : édition anglaise / Frédéric Mistral, traduction par Harriet Waters Preston
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Preston, Harriet Waters (1836-1911). Traducteur
Les traductions en langues étrangères de Frédéric Mistral sont nombreuses, en particulier celles de Mirèio qui sont au nombre d'une trentaine. 
Les trois premières en anglais sont l'oeuvre de C. Grant (Avignon) en 1867, de H. Crichton (Londres) en 1868 et de Preston (Boston) en 1872. 
C'est celle d'Harriet W. Preston qui a bénéficié du meilleur accueil parmi les trois. L'édition ici reproduite est celle de 1890, éditée à Londres.

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