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Licence Licence Ouverte
[Lettre de Frédéric Mistral à Joséphin Pélandan : 8 mars 1888]
AuteurMistral, Frédéric (1830-1914)
Date d'édition1888-03-08
SujetPéladan, Joséphin (1859-1918) -- Correspondance
Mistral, Frédéric (1830-1914) -- Correspondance
Source

Chancellerie des universités de Paris. Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Paris, Ms 7758


Période évoquée18..
Type de documentText
manuscrit
Langueoci
Formatimage/jpeg
3 feuillets (3 p.)
DroitsDomaine public/Domeni public
RéutilisationCertains droits réservés
Permalienhttp://www.occitanica.eu/omeka/items/show/3917
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Lettre de Frédéric Mistral à Joséphin Pélandan du 8 mars 1888 [Manuscrit]

Qui est Joséphin Péladan ?

Joséphin Péladan (1859-1918), aussi connu sous le pseudonyme de Sar Péladan, est un écrivain français symboliste et idéaliste, wagnérien. Il s’intéresse aux sciences occultes et mystiques: d’abord membre de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, il fonde ensuite l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Il est l’organisateur des Salons de la Rose-Croix. Il participe à de nombreuses revues artistiques et littéraires et est l’auteur de traités d'initiation et de tragédies.

Description de la lettre

Dans la lettre datée du 8 mars 1888, Mistral remercie Péladan pour “l’envoi” en son honneur, inscrit dans son ouvrage À Cœur perdu. Il s’agit probablement d’une dédicace manuscrite que Péladan aurait annotée dans un exemplaire envoyé à Mistral. Il n’est pas rare que Mistral reçoive et lise les ouvrages d’autres auteurs, après quoi il complimente le poète et fait une petite critique de l’œuvre, quitte à ce que celle-ci comporte des aspects négatifs. Ici, il le remercie mais ne s’attarde pas sur la critique : “vous dire par écrit mon impression sincère serait compromettant, et je la garde pour moi”. Il est donc difficile de savoir exactement dans quel sens il faut entendre ce “compromettant”. Le personnage de Joséphin Péladan est tel qu’il ne peut pas laisser Mistral indifférent : ce dernier adopte dans la suite de la lettre un ton moralisateur, un peu sentencieux, il semble vouloir mettre Péladan en garde contre son attitude ou ses propos trop provocateurs, mais il reste vague et mystérieux, ne citant aucun fait précis. Peut-être cette lettre est-elle un bon témoin de la prudence caractéristique de Mistral.